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Jusqu'en 1939, Aïn-
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Guy Montaner nous raconte comment la S.O.TA.C. succéda au Tramway des T.O. d'après des propos et des documents recueillis auprès de Mme PINEDA et sa famille :
"Devant les difficultés rencontrées par le tramway, y compris dans le domaine financier, puisque la ligne était devenue déficitaire, il fallait absolument créer une desserte moderne, équipée des matériels les plus récents : pour cela et comme la législation l'y autorisait, le département décida de résilier la concession avec la Compagnie des T.O. et de racheter par la même occasion toutes les petites entreprises routières de ce secteur. La décision devait être rapide ; M. BOUJARD, préfet de l'époque, convoqua tous les dirigeants de ces sociétés et leur demanda s'ils étaient en mesure de remplacer tramways et camionnettes dans un délai de 1 mois !
"Après plusieurs séances de travail, M. BORDERES qui présidait la commission départementale et les participants acceptèrent de devenir SOTAC (Société Oranaise de Transports Automobiles de la Corniche).
"Le département signa le contrat le 21 juin 1939 et la SOTAC prit donc en charge la ligne Oran -
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"La direction de la SOTAC était composée d'un conseil d'administration dont les membres dirigeants étaient :
Président : Maurice JOURNAU
Vice-
Directeur technique : Michel PINEDA
Inspecteur Général : Gaëtan Gil.
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"Quelques chiffres : en 1939, la SOTAC couvre plus 300 00 km, 620 000 en 1947, 1 320 000 en 1952. Dans les années 60, la SOTAC parcourait plus de 5 000 km par jour !
"Au décès de M. JOURNAU, en janvier 62, ce fut M. Janvier FERRARA qui devint PDG de la SOTAC.
"Après l'indépendance, et malgré les multiples relations de M. FERRARA qui fut jusqu'à l'indépendance le dernier maire de Mers-
"Il fut décidé que la SOTAC continuerait son activité. Ce qu'elle fit tant bien que mal, résistant même aux autorités algériennes qui voulaient utiliser ponctuellement, et gratuitement, de 10 à 15 cars au service de l'ALN, ce qui n'arriva jamais.
"Jusqu'à ce jour de printemps 1964 où débarquèrent police et autorités administratives dans la cour du garage de la SOTAC, à Dar-
"Ainsi finit la SOTAC et, avec elle, une belle aventure industrielle et humaine (avec près de 200 collaborateurs, toutes fonctions confondues)."
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